Tromborn un peu d’histoire locale

Connaître de façon plus approfondie l’histoire de la commune, l’origine de son nom et l’époque de sa fondation. Nous nous intéressons tout d’abord aux armoiries de la commune et qui sont, en quelque sorte, la carte de visite ancienne de la localité et qui donnent déjà, en partie, une réponse aux questions que certains se posent

tromborn

Le blason de Tromborn

Il a été délivré à la commune par arrêté préfectoral en date du 28.7.1949 sur proposition de la commission départementale de Héraldique comporte deux parties : le premier (à senestre, partie de gauche), « parti d’azur à trois lions léopardés, couronnés et contournés d’argent». Ce sont là une partie des armes de la châtellenie de Bérus de laquelle dépendait la localité à un certain moment de son histoire, mais la position des lions en est toutefois modifiée.

Le second : (à dextre) côté droit, est en quelque sorte une arme parlante. Située en face des lions, « trois fasces ondées « qui symbolisent le nom de la La localité, tout comme les autres localité- (déformation de « Drei-Brunnen » (Trois-Fontaines dans les anciens documents de langue française).

Par la suite, la commune apprendra sous la pointe de l’écu la croix de guerre 1939/1945 avec étoile d’argent accordee par décret en date du 1.07.1948.

Cette dernière était accompagnée de la citation suivante: « La, commune de Tromborn, entièrement détruite dès 1939 par l’artillerie allemande, dont la population a supporté toutes ses preuves avec un magnifique cou- rage, s’est acquise des droits à la reconnaissance du pays! Cette citation comporte l’attribution de la croix de guerre avec étoile d’argent. M. Pierre Hourthe, alors maire de la commune reçut cette distinction honorifique des mains du colonel Bel, le 12 décembre 1948. La rue du 12-Décembre-1948 rappelle ce fait marquant. Il s’agit de la voie communale qui relie Tromborn à Rémering-lès-Hargarten, où fut également posée ce jour-là, la première pierre du nouveau village. Son nom, à maintes fois, a été modifié au cours des temps, puisqu’on parle de Trois-Fontaines en 1299, Dreiborn en 1429, Drimborn en 1681,Tromborn en 1789. Il semble donc que le nom actuel lui ait donné pendant la révolution.

Son passé et son avenir

Les archives et certains documents nous ont permis de lever un peu le voile qui enveloppe le nom de la localité et son origine qui doit remonter fontaine le laisse croire. Le préfixe « Trom » ou « Frei » explique le nombre de ces sources ou fontaines. La localité, tout comme les autres villages de la contrée, a dû subir avec courage les invasions, les pillages, les destructions issus de la guerre de trente ans, si ce n’étaient pas les épidémies, assez fréquentes en ces temps-là, et qui faisaient de grands ravages. Mais de cette longue période nous ne savons pas grand-chose. L’existence d’une ancienne voie romaine (notamment entre Téterchen et Tromborn encore visible de nos jours) explique la présence d’un certain tra- fic, relayé plus tard par un chemin saulnier se dirigeant vers la proche Sarre. Dans une documentation de Hiegel sur le Bailliage d’Allemagne a en effet pu être relevé que le receveur Tromborn pour délit de sel. En ces temps-là la souveraineté du seigneur de Bérus s’étendait entre autres, à notre commune. Elle est égale- ment citée comme étant le siège d’une mairie rurale de l’office de Bérus. Elle eut à connaître tout d’abord les moines bénédictins, relayés à partir de 1430 par les chartreux de Rettel, qui firent construire l’actuelle église mère à Odenhoven et où ils possédèrent d’autres biens, tel qu’une ferme, un moulin, le Küsterwald, une partie du Volkersholz. Par la suite l’évolution de la situation suivit le cours de tous les bien fonds du groupe domanial de Guerting-Falck.

Les archives communales

La commune a le privilège de posséder des archives anciennes qui remontent à 1689 en ce qui concerne l’état civil, à plus tard pour les autres.

Les différentes églises

Située au centre de l’actuelle localité, elle a été reconstruite entre 1959 et 1962 à l’emplacement approximatif de celle détruite au cours des bombardements de mai-juin 1940. Cette dernière avait été construite entre 1891 et 1895, elle-même à l’emplacement d’une chapelle datant de 1700, devenue trop exiguë et tombant en ruine. Entre 1948 et 1962, les offices étaient célébrés dans une chapelle provisoire érigée près de l’actuel cimetière. Tous sans exception, étaient et sont dédiés à saint Eloi, patron de la paroisse.

Les vestiges du passé

Il ne reste pratiquement plus aucun vestige de l’ancienne localité complètement détruite au cours des combats de 1939/40, ne serait-ce que deux immeubles. l’un datant de 1926, le second de 1938, ainsi qu’un ancien calvaire datant de 1790 érigé à l’intersection du CD 954 et la route menant vers Odenhoven. Le cimetière et la petite chapelle qui s’y trouve, bien que le mur de clôture et la chapelle aient subi des dégâts sont également à compter parmi les constructions du passé,

Remembrement

Après s’être relevé des destructions de la Seconde Guerre mondiale et afin de pouvoir à assurer la reconstruction dans des conditions optimales (entre 1948 et 1962), un remembrement urbain a du être réalisé. Par la suite, ce fut notre localité qui fut la première du canton de Bouzonville à avoir demandé et réalisé entre 1976 et 1977, le remembrement rural, ceci dans de bonnes conditions.

Télécommunications

Déjà du temps de Napoléon, lequel décide le 13 mars 1813, la construction d’une liaison télégraphique par procédé « Chappe » entre Metz et Mayence. Déjà à l’époque notre commune fut affectée par ce projet et sur les hauteurs du ban appelé Theater » avait été implanté une station intermédiaire non loin du point culminant du mont de Tromborn, à 384 m. La station précédant celle de Tromborn avait été construite sur la hauteur de Valmunster alors que la sui- vante l’a été sur les hauteurs de la « Steig». ( Oberfelsberg ) en Sarre. Après un usage éphémère, elles ont été détruites en 1825, victimes d’une technique et d’un procédé plus élaboré. Aujourd’hui, à l’ère atomique et des satellites géostationnaires, une nouvelle fois, en raison de sa situation géo- graphique et dominante, le ban de Tromborn a été retenu pour y implanter une station hertzienne de télécommunications. La construction de cette station relais réalisée en 1974 comporte un bâtiment d’exploitation et un pylône auto stable d’une hauteur de 70 mètres supportant cinq antennes paraboliques. Tout comme la précédente installation (transmission télégraphique suivant procédé Chappe) la nouvelle installation sert à la transmission, notamment à l’exploitation, des liaisons télé- phoniques par ondes hertziennes entre Metz-Forbach d’une part, ainsi que pour des liaisons plus régionales (Creutzwald – Bouzonville) où sont ins- tallées des tours semblables, mais de hauteur moins importantes. La tour ‘émettrice quant à elle est située sur le mont Saint-Quentin à Metz,

Urbanisme

Dès 1948, la commune a été dotée d’un plan d’urbanisme qui a permis la reconstruction de la localité dans de bonnes conditions. En 1977, un plan d’occupation des sols (POS) est venu se substituer à ce premier schéma directeur. Celui-ci est approuvé par arrêté préfectoral et est depuis, opposable aux tiers. Il comprend une zone (U), une zone I et Il NA, ainsi qu’une zone N qui est de loin la plus importante, c’est la zone agricole. Ce POS a été établi en vue de contrôler l’extension de la commune. Dans la zone I NA a été créé dans les années 1979/80 un lotissement communal de 19 lots. L’extension future quant à elle devra se faire en priorité dans la zone Il NA

Tromborn d’en haut

Tromborn le 5 octobre 2021 au lever du jour ! Le village d’un peu moins de 400 habitants est situé en Région Grand Est c’est aussi le plus haut village du département de la Moselle avec une altitude maximum de 385m. Du coup l’air y est très vivifiant et nous propose aussi des points de vues assez extraordinaires sur la région.

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