La révolution 1789 à Tromborn

Arrestation Varannes

Nous évoquons un chapitre de l’histoire locale assez mal connu de la population. A la veille de la Révolution, la communauté de Tromborn, représentée par Mr Louis Poncelet, régent d’école, et celle de Oberdorff représentée par Mr Pierre Schneider, laboureur, se réunissaient le 9 mars 1789, en la maison du maire de Tromborn, M. Christian Schneider, pour rédiger le cahier des doléances et répondre aux intentions du roi manifesté par lettre du 29 janvier1789 préalablement à la convocation des états généraux. Ce cahier, qui résume pourtant 22 plaintes et doléances, a presque entièrement passé sous silence les nombreuses et écrasantes redevances et corvées grevant la population: sur le sujet, la seule revendication qu’ils ont formulée est la suppression de la menue dime (art» 18) Sans doute étaient ils convaincus de la légitimité de ces droits et qu’ils n’osèrent pas les mettre en cause.

Nous évoquons un chapitre de l’histoire locale assez mal connu de la population. A la veille de la Révolution, la communauté de Tromborn, représentée par Mr Louis Poncelet, régent d’école, et celle de Oberdorff représentée par Mr Pierre Schneider, laboureur, se réunissaient le 9 mars 1789, en la maison du maire de Tromborn, M. Christian Schneider, pour rédiger le cahier des doléances et répondre aux intentions du roi manifesté par lettre du 29 janvier1789 préalablement à la convocation des états généraux. Ce cahier, qui résume pourtant 22 plaintes et doléances, a presque entièrement passé sous silence les nombreuses et écrasantes redevances et corvées grevant la population: sur le sujet, la seule revendication qu’ils ont formulée est la suppression de la menue dime (art» 18) Sans doute étaient ils convaincus de la légitimité de ces droits et qu’ils n’osèrent pas les mettre en cause.

Nous évoquons un chapitre de l’histoire locale assez mal connu de la population. A la veille de la Révolution, la communauté de Tromborn, représentée par Mr Louis Poncelet, régent d’école, et celle de Oberdorff représentée par Mr Pierre Schneider, laboureur, se réunissaient le 9 mars 1789, en la maison du maire de Tromborn, M. Christian Schneider, pour rédiger le cahier des doléances et répondre aux intentions du roi manifesté par lettre du 29 janvier1789 préalablement à la convocation des états généraux. Ce cahier, qui résume pourtant 22 plaintes et doléances, a presque entièrement passé sous silence les nombreuses et écrasantes redevances et corvées grevant la population: sur le sujet, la seule revendication qu’ils ont formulée est la suppression de la menue dime (art» 18) Sans doute étaient ils convaincus de la légitimité de ces droits et qu’ils n’osèrent pas les mettre en cause.

Nous évoquons un chapitre de l’histoire locale assez mal connu de la population. A la veille de la Révolution, la communauté de Tromborn, représentée par Mr Louis Poncelet, régent d’école, et celle de Oberdorff représentée par Mr Pierre Schneider, laboureur, se réunissaient le 9 mars 1789, en la maison du maire de Tromborn, M. Christian Schneider, pour rédiger le cahier des doléances et répondre aux intentions du roi manifesté par lettre du 29 janvier1789 préalablement à la convocation des états généraux. Ce cahier, qui résume pourtant 22 plaintes et doléances, a presque entièrement passé sous silence les nombreuses et écrasantes redevances et corvées grevant la population: sur le sujet, la seule revendication qu’ils ont formulée est la suppression de la menue dime (art» 18) Sans doute étaient ils convaincus de la légitimité de ces droits et qu’ils n’osèrent pas les mettre en cause. Ce document porte à la fin une cinquantaine de signatures.

Le clergé dans la tourmente

Plus tard, les seigneurs fonciers, Charteaux de Rettel, le sire de Berus, celui de Dalem et celui de Siersburg furent dépossédés de leurs biens et de leurs droits à Odenhofen-Oberdorff. Les biens furent vendus au profit de la Nation: le curé de la paroisse touchait désormais un traitement. La paroisse de Odenhoven- Tromborn avait depuis le 3 janvier1786 comme curé Georges Arnould, né à Hellimer le 6 juin 1738, prêtre le 24 septembre 1768, vicaire à Longeville-lès- Saint-Avold, à Bisten im Loch et à Altviller. Dénoncé comme adversaire de la constitution, il jura néanmoins le 30 janvier 1791. après un préambule et avec cette fidèle à la nation, à la loi». Cela lui valut d’être remplacé en juin.

Alors qu’il exerçait encore son ministère, il avait fait l’objet de la part de Jean Etienne Albert de Bouzonville, avocat, juge et notaire, père de quatre prêtres jureurs, d’une dénonciation. Il lui reprochait d’avoir incité les fidèles de ne pas acheter les biens de l’église. Après le départ d’Arnould, un prêtre assermenté fut élu. Mais, une grande partie des fidèles; qui ne voulait pas du culte constitutionnel, venait particulièrement nombreux aux offices à Brettnach, qui avait encore conservé son ancien curé et où l’abbé Arnould s’était réfugié. Le curé réfractaire procéda même au baptême d’un enfant né à Tromborn, et d’un autre né à Elig (Alzing) ; il enterra à Brettnach un enfant de 18 mois décédé à Tromborn et célébra le mariage d’un coupe d’Odenhofen. L’abbé Arnould et son confrère l’abbé Hertz émigrèrent le 14 septembre 1792 à Trèves, Mais, il, paraît que tous deux venaient de temps à autre clandestinement dans la région pour prêcher la vraie religion. Pendant là Révolution, un autre prêtre réfractaire originaire de Sarrelouis, Contellé Ferdinand vint à Oberdorff, à la mort de son père, au mois de Messidor an IlI (fin juillet 1795). Il fut aussi- tôt arrêté et transféré à Metz. Lors de son interrogatoire, Il re- connut avoir clandestinement exerce le culte dans diverses localités du canton de Bouzonville, donc sans doute aussi à Oberdorff. La situation ne redevint nomale qu’à la suite du Concordat conclut le I5 juillet 1801 entre Napoléon Ier et le pape, concordat qui est encore en vigueur de nos jours dans le département. L’année suivante, en exécution de ce concordat fut créée la paroisse de Tromborn dont l’église paroissiale est à Odenhoven cette paroisse avait encore comme annexes Oberdorff et Château- Rouge. L’église de Tromborn, sous le vocable « Translation de Saint-Eloi» est canoniquement une église filiale de la paroisse. Château-RougeT fut-érigée nouveau en paroisse le. 3 août 1826 et détaché ainsi de l’église d’Odenhoven.

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