Quand on photographie les paysages, on a tout son temps… il faut tordre le cou à cette idée reçue ! au travers de ces images vous aller voir que la réactivité est essentielle pour saisir les lumières les plus intéressantes.
Les photographes paysagistes le savent mieux que quiconque: la lumière est versatile, souvent changeante et il faut être prêt en permanence à la saisir. De même que le photographe animalier n’aura parfois que quelques instants pour saisir un regard, une attitude, il arrive plus fréquemment que l’on pense que le paysagiste n’ait que quelques instants pour déclencher, s’il veut ne pas voir la lumière disparaître aussi vite qu’elle est apparue. Ce ciel d’orage furtif, immortalisé depuis le mont de Tromborn, dans le grand est, en est le parfait exemple.
Depuis le mont de Tromborn, vue sur le pays de Nied
Lumière et météo
Ce type de prise de vue repose sur la présence de nuages dans le ciel, matière indispensable. Il faut donc rechercher les ciels de traîne, les ciels d’orage, les ciels chargés. Pour renforcer le caractère des clichés, on pourra travailler en début ou en fin de journée. C’est le cas ici.
Mise en place
Il n’y a pas de mise en place particulière à mettre en œuvre si ce n’est d’arpenter le secteur avec le plus d’attention possible, car la lumière peut apparaître et disparaître très vite. Dans le cas de cette image, l’arc-en-ciel n’a été visible que quelques minutes avant de disparaître.
Couché de soleil depuis Tromborn
Une lumière splendide éclaire le paysage que vous avez devant les yeux? Saisissez là sans tarder, car elle peut disparaitre aussi vite qu’elle est arrivée.
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